
J'ai beaucoup de projets. En ce moment j'ai beaucoup de projets.
Des projets qu'on m'a attribués et des projets que je me suis moi-même donnés. Et puis il y a toujours cette liste qui traine quelque-part dans une des poches de mon sac à main, Mary Poppins ça aurait pû être moi et sans trop de difficultés. La liste des rêves à réaliser. Je la regarde de temps en temps. Quand j'ai besoin de "savoir" je retourne mon sac, fouille les milliards de petites poches qu'il abrite, la retrouve toujours, la déplie et je la relie, une ou deux fois. Certains jours je me trouve prétentieuse d'avoir, un jour, pu recueillir cette "Dreamlist" du bout de mon crayon, de pouvoir penser, envisager que je pourrais atteindre ces rêves qui ont l'air d'être perchés tout en haut dans le ciel. J'ai envie de les gommer, uns à uns les petits rêves. Et il y a, heureusement, d'autres jours. Des jours où je me sens capable de tout, de presque tout, et où la liste aux rêves ne devient plus qu'un post-it de rappel "de choses à faire". Ces jours là je m'efforce de me dire et de me répéter intérieurement que la vie est à nous. Qu'on choisit bien d'en faire ce qu'on veut après tout. Et pour accompagner ce mantra il y a toujours cette citation que j'adore, celle de Madeleine Chapsal, elle résonne en moi, je l'aime tellement. "Il va falloir rêver car, pour que les choses deviennent possibles, il faut d'abord les rêver.". Alors je continue à soupirer mais surtout à rêver, rêver devant mes projets, rêver devant ma liste-à-rêves, car comme le dit ma chère Madeleine il le faut. Tout ça pour vous dire qu'en ce moment j'ai beaucoup de projets, des projets qu'on m'a attribués, des projets que je me suis moi-même donnés. Et puis il y a le projet. Le projet de vie qui grandit là, derrière mon nombril. Le nouveau petit coeur qui bat. "boumboum" dirait une onomatopée pointée vers mon ventre. La petite activité cardiaque, le bruit de son coeur qui vibre et mon coeur qui bat. Moi je ne fais que de me dire que c'est "marrant" qu'il ou bien qu'elle ? se trouve là, là où son grand frère était et où lui même faisait "boumboum" il y a maintenant presque 5 ans. Comme une location d'appartement qu'on se refile; une location dans mon corps. Je suis un genre de propriétaire et ce nouvel habitant me conforte, m'enthousiasme, me stimule. Je n'ai pas réussi à choisir le bon mot mais en une phrase je me sens comme magique, tout devient possible, plus besoin de Madeleine et presque plus besoin de liste. Je ne gomme pas mais je la cherche beaucoup moins. J'ai beaucoup de projets. En ce moment j'ai beaucoup de projets. Des projets qu'on m'a attribués, des projets que je me suis moi-même donnés. Et puis surtout vous savez il y a le projet qui fait "boumboum" et mon coeur qui bat.Hôtel Balmoral Paris / Tenue MoodKit












